Propriétaires en SCI : 3 erreurs fiscales courantes annulant les abattements locatifs, selon un notaire

Dans un marché immobilier complexe, les Sociétés Civiles Immobilières (SCI) représentent une structure populaire pour la gestion et l'optimisation fiscale de biens locatifs.

Toutefois, certains pièges fiscaux courants peuvent compromettre les avantages escomptés. Un notaire spécialisé nous éclaire sur les erreurs à éviter.

Erreur n°1 : Mauvaise déclaration des revenus locatifs

La première erreur souvent commise par les propriétaires en SCI concerne la déclaration inexacte des revenus issus de la location. Cela peut entraîner des redressements fiscaux sévères.

« Beaucoup pensent qu’en minimisant leurs revenus déclarés, ils paieront moins d’impôts, mais c’est une stratégie risquée qui peut coûter cher », explique Maître Dupont, notaire.

Le témoignage de Marc, propriétaire en SCI

Marc, 58 ans, a fait l’expérience désagréable d’un contrôle fiscal après avoir sous-déclaré les loyers perçus de son immeuble en Provence. « J’ai voulu économiser quelques euros, mais les amendes ont été bien plus élevées que ce que j’aurais payé initialement », regrette-t-il.

Erreur n°2 : Ignorance des déductions fiscales autorisées

Une méconnaissance des déductions fiscales applicables aux SCI peut également priver les propriétaires de bénéfices significatifs.

« Les frais de gestion, les intérêts d’emprunts, et certaines charges de copropriété sont déductibles. Ne pas les prendre en compte est une perte nette pour le propriétaire », souligne Maître Dupont.

Conseils pratiques

  • Consulter régulièrement un expert comptable ou un notaire
  • Maintenir une comptabilité détaillée et transparente
  • Se tenir informé des évolutions législatives affectant la fiscalité immobilière

Erreur n°3 : Confusion entre l’usage personnel et l’usage locatif

Utiliser les biens de la SCI pour un usage personnel tout en les déclarant comme biens locatifs est une faute grave aux yeux de l’administration fiscale.

« Un bien utilisé occasionnellement par le propriétaire doit être déclaré comme tel. La fraude peut mener à des conséquences juridiques graves », prévient le notaire.

L’erreur qui a coûté cher à Sylvie

Sylvie, une autre propriétaire en SCI, a été pénalisée pour avoir utilisé fréquemment son appartement à Nice, tout en le déclarant comme loué. « J’ai dû payer une amende importante et revoir toute ma gestion locative », partage-t-elle.

Informations complémentaires utiles

Pour éviter ces erreurs, il est crucial de bien comprendre les mécanismes fiscaux et légaux en jeu. La réalisation de simulations fiscales peut être un outil précieux pour prévenir les erreurs et optimiser sa fiscalité. De plus, s’engager dans des activités de formation continue sur la gestion immobilière et fiscale peut également s’avérer bénéfique.

Enfin, il est intéressant de noter que, malgré ces risques, la constitution d’une SCI offre toujours de nombreux avantages, comme la facilité de transmission des biens et la protection du patrimoine personnel contre les risques professionnels.

2 réflexions au sujet de “Propriétaires en SCI : 3 erreurs fiscales courantes annulant les abattements locatifs, selon un notaire”

  1. Est-ce que quelqu’un sait si les erreurs mentionnées dans l’article s’appliquent aussi aux SCI familiales? J’ai l’impression que les règles pourraient être différentes. 🤔

    Répondre
  2. J’aurais aimé que l’article explique un peu plus sur les « simulations fiscales » mentionnées à la fin. Pas très clair pour moi qui suis débutant dans tout ça. Sinon, merci pour les infos!

    Répondre

Laisser un commentaire